Ce couple de jeunes Parisiens est tombé amoureux d’un ancien séchoir à tabac dans le Périgord noir. Ils ont rénové, transformé et modernisé ce bâtiment agricole qui est devenu un loft confortable pour les vacances, mais l’on devine encore les origines de la bâtisse à travers de nombreux détails.
Cette ferme anglaise a été construite en 1689, et bien sur rénovée depuis. Une certaine modernité a été apportée dans le mobilier qui mêle des classiques anglais comme le canapé Chesterfield revisité dans un doux coloris lavande, à des icônes du design vintage comme les chaises Eames. Le mélange se poursuit dans la chambre ou le lit rustique en métal se marie à une table de chevet de type industriel.
Pascale et son époux se sont donnés pour mission de conserver au maximum l’architecture extérieure de cette construction bâtie quatre siècles auparavant, dans un coin très préservé, à moins d’une demi-heure de la très huppée station de ski de Gstaad. À l’intérieur, on retrouve deux idées directrices : repenser les volumes en leur donnant une allure plus actuelle et atteindre un très haut niveau de confort pour pouvoir profiter du chalet toute l’année, en toute saison. Pour y parvenir, une année de travaux titanesques est nécessaire, supervisés de près par la nouvelle propriétaire. Pour garder l’empreinte du passé, Pascale a opté pour le bois de mélèze, traditionnellement utilisé dans la région, pour habiller les murs, les sols et les plafonds. Elle a ajouté de l’ardoise et du verre, dans un esprit délicatement contemporain. Ainsi, l’atmosphère est chaleureuse, sans tomber dans l’excès : oui au bois, mais pas uniquement ! Une réhabilitation menée avec passion et respect de la tradition, qui participe à la préservation et à la richesse du patrimoine.
Cette ancienne ferme du XIVème siècle après avoir passée des années abandonnée, a retrouvé son charme rural et commencé une nouvelle vie après une rénovation sage.
Difficile de croire, quand on découvre l’appartement de Fanny et Benoît, que les lieux abritaient autrefois un relais de poste, des écuries et un grenier à foin. Et que l’ensemble est situé en plein cœur de Saint-Germain-en-Laye. « Nous avons eu l’impression de dénicher une maison de campagne en plein centre-ville, se rappelle Fanny. C’est ce qui nous a tout de suite séduits. » L’état des lieux, pourtant, laissait à désirer : murs fissurés, traces de moisissures et plomberie hors d’âge imposaient un rafraîchissement d’envergure. Fanny, chineuse émérite , par passion et par profession, en a fait un lieu de vie agréable où la récup’ gagne ses lettres de noblesse.