La neige tombe au nord de Copenhague, où Kathrine Hviid vit avec son mari et leurs enfants Benjamin, Charlie, et Cecilia. Kathrine est directeur de collection chez Rose Munde. En tant que designer, elle met l’accent sur les détails, et noël est pour elle l’occasion de montrer son talent d’une autre manière. Un style bohème mêlé au design scandinave donne beaucoup de chaleur à cet intérieur danois.
Eric Goode, homme des nuits new-yorkaises dans les années 80 est juste un artiste qui aime incorporer des animaux empaillés dans le cadre de ses œuvres et fréquenter ses contemporains (Keith Haring et Jean-Michel Basquiat furent ses amis). Son espace est une espèce de cabinet de curiosité regroupant un lion empaillé, des lanternes chinoises, un canapé Le Corbusier, un dessin de Basquiat et un tiroir contenant des ossements humains y compris les pieds articulés. Curieux mélange dans son loft de Manhattan qui en fait un endroit unique. Peut-être pas du meilleur goût pour certains voire un peu glauque, mais en tout cas très personnel et loin d’un intérieur aseptisé.
On se demande parfois à quoi peut ressembler l’intérieur d’un éditeur de livres sur la décoration : design? baroque? classique? Voici une réponse au moins partielle sur ce vaste sujet, apportée par “the selby” qui nous fait visiter l’intérieur d’Angelika Taschen à Berlin.
Bien que cette maison soit en France et même dans le Gard, les propriétaires ont voulu faire écho à la maison d’architecture contemporaine qu’ils possèdent en Nouvelle-Zélande en y mélangeant l’ancien et le contemporain, les textures rugueuses et lisses. Une cloison a été abattue au rez de chaussée pour créer une grande cuisine et salle à manger accueillante pour la famille et les amis.Partout le même contraste entre les vieilles pierres, les poutres et l’ameublement contemporain voire design a été respecté.
Les maisons du 17e siècle et les rues étroites qui bordent les trois canaux principaux d’Amsterdam sont jugés tellement exceptionnels que l’Unesco a ajouté cette partie de la ville à sa liste du patrimoine mondial en 2010. Beaucoup de maisons ont été construites durant l’âge d’or de la Hollande dans les années 1600 et toute modification des façades à pignons est strictement interdite. Lorsque Janneke Heerkens, 38 ans, et son mari, Sven Pinck, 40 ans, ont commencé à chercher un bâtiment à rénover dans ce quartier historique ils ont voulu éviter la paperasserie de l’Unesco. Ils ont fini par dénicher une usine au coeur du quartier qui abritait l’ancienne imprimerie du journal The Workers Free Press et qui était dans un état lamentable. «Le bâtiment avait quatre étages qui étaient connectés via des échelles et des trappes,« dit l’architecte chargé de la rénovation. “Il avait des plafonds bas et de petites fenêtres qui laissaient entrer très peu de lumière. Notre idée était de créer un environnement ouvert, trois étages avec un atrium au cœur de l’édifice qui ouvrirait la maison à des flots de lumière ”